Le comité Toulouse Est de la SMLH a organisé le 24 avril 2014 une visite des Ateliers de la Haute-Garonne, dirigés par notre compagnon Jean-Marc Auriol et plusieurs de ses enfants.

Cette PME familiale basée à Flourens sera centenaire en 2015 et s'est hissée au premier rang mondial pour la fabrication des rivets et boulons pour l'aviation, fournisseur de Boeing et d'Airbus. Le chiffre d'affaires a augmenté spectaculairement lors des dix dernières années. Il y a environ 240 personnes à Flourens et 400 au Maroc. On recherche le "zéro papier", pas seulement pour des raisons écologiques, surtout parce que cela garantit que l'information est à jour. L'ordinateur est partout, pour la conception, l'enregistrement des résultats d'essais, les gammes de fabrication, le pilotage de certaines machines...

Les matériaux utilisés sont variés, à base d'aluminium, de titane ou d'acier inox. L'assemblage des matériaux composites demande une vigilance particulière en raison du risque de délaminage qui peut fragiliser la structure mais est aujourd'hui efficace non seulement par boulonnage mais aussi avec des rivets spéciaux.

Après un accueil fort sympathique, merci Jean-Marc, et une présentation en salle de réunion, notre groupe de 24 personnes, en différentes équipes pilotées par Jean-Marc et ses enfants, a pu voir les différentes étapes dont certaines fort impressionnantes comme le forgeage de pièces d'acier très rapidement chauffées par induction avec une boucle électrique, les fours de traitement thermique à fonctionnement en continu, les bains chimiques automatisés, le tri par des machines qui contrôlent les dimensions et éjectent les pièces défectueuses en les soufflant. On ne peut tout citer ici.

Une journée très enrichissante et quelque part rassurante en cette époque de morosité et de fatalisme. Le travail et l'innovation peuvent encore conduire au succès ! C'est tout ce que nous souhaitons aux AHG.

Le site Internet des AHG

Les photos

Le 15 avril 2014, le professeur Genestal nous a fait une présentation remarquable sur le caisson hyperbare de Purpan. Il n’en existe qu’une cinquantaine en France, le diplôme d’état a été créé il y a environ vingt ans et les premiers caissons ont été installés autour des années 1970.

Des précautions techniques draconiennes ont été mises en place : sécurité incendie, révision du matériel, fabrication d’air médicalisé (filtres à bactéries, gaz carbonique,…).

Le caisson permet le traitement de certaines pathologies comme on le voit sur le document ci-dessous.

La spécialité médecine hyperbare n’est pas au programme de la faculté de médecine, n’est pas connue de tous les médecins et ne bénéficie pas de crédits de recherche adaptés. Le professeur est très actif pour faire connaître cette spécialité qui mérite d’être connue et développée.

Les visiteurs ont été captivés et de nombreuses questions ont été posées.

Le comité SMLH de Toulouse Nord-Ouest remercie sincèrement le professeur Genestal pour sa disponibilité et la qualité de la visite qu'il nous a organisée.

L’assemblée générale du comité Toulouse Est a eu lieu le samedi 8 mars 2014, en présence du colonel Serge Jop, président de la section de Haute-Garonne, de plusieurs membres du bureau de section, et de trois présidents d’autres comités (MM. Dematteis, Honnorat et Durand). 30 membres du comité TE ont participé, et 20 étaient représentés à cette AG qui s’est terminée par le renouvellement triennal du bureau.

Au château Cathala à Saint-Orens le 27 janvier 2014.

Le général FERRANDO a « troqué » son habit de général pour faire partager au comité du Lauragais son expérience d’élu local.

Il nous a raconté ses fonctions d'adjoint au maire de BOURG-SAINT-BERNARD (31570) avec beaucoup d’humour et de nombreuses anecdotes.

Il nous a fait entrevoir la différence entre l’autorité militaire et les aléas des conseils municipaux…

Nous avons clôturé cette causerie en dégustant les galettes des rois préparée par Paul Lemière, dans une ambiance sympathique.

Le professeur Christian Virenque, du comité Toulouse Ouest, a résumé son action dans un livre :

Ma vie au service de l’urgence

Empreinte édition

Le massage cardiaque a été inventé il y a moins d’un demi-siècle. Et c’est à cette période que la réanimation et la médecine d’urgence ont pris leur essor en faisant progresser l’espérance de vie de façon spectaculaire.

En fait, c’est l’application des gestes d’urgence « au pied de l’arbre », c’est-à-dire dès la survenue des situations de détresse qui a révolutionné le pronostic tant pour les accidents que pour les pathologies médicales.

Cette médicalisation des secours a débuté à Toulouse en 1968 avec la mise en place du premier SAMU français ; elle s’est inscrite d’emblée dans le cadre d’une organisation coordonnées avec les autres acteurs de l’urgence sanitaire : pompiers, ambulanciers privés et médecins de famille.

Cette chaîne de secours n’a cessé, au fil des ans de se perfectionner incluant les services d’accueil des urgences des établissements hospitaliers publics et privés.

La médecine de catastrophe, celle en milieu hostile (montagne, spéléo, plongée..) ont été ensuite structurées.

La consécration nationale règlementaire puis législative a récompensé nos efforts toulousains, efforts qui avaient été dès les premières années été « exportés » en France puis dans un nombre de plus en plus grand de pays.