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Grand officier. Grand'croix et Grand Maître à son élection Président de la République en janvier 1947. L'actuel collier de Grand Maître date de décembre 1953, à la fin du mandat d'Auriol. Le collier précédent datait de Jules Grévy et il n'y avait plus de place en 1947 pour y graver un nouveau nom !

Un Haut-Garonnais Président de la République ! En effet Vincent Auriol est né à Revel en 1884, fils de boulanger. Licencié puis docteur en droit à Toulouse, avocat, il embrasse très tôt une carrière politique en militant à la SFIO, en fondant un journal le Midi socialiste, et sera député de Muret de 1914 à 1940 ; également maire de Muret et conseiller général de Carbonne pendant une vingtaine d'années.

Devenu l'une des personnalités socialistes les plus marquantes, il occupera plusieurs postes ministériels en fin des années 30, dont le ministère des Finances sous le Front Populaire.

Il refuse les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Incarcéré par le régime de Vichy, il bénéficie d'un non-lieu puis passe dans la Résistance et rejoint Londres en 1943.

Redevenu député de Muret en 1945, il est également ministre dans le gouvernement de Gaulle avant de présider l'Assemblée Constituante, puis d'être élu Président de la République au premier tour en janvier 1947. Un septennat agité puisqu'il y aura 14 Présidents du Conseil...

A partir de 1954, Vincent Auriol participe irrégulièrement au Conseil Constitutionnel. Il décède à Paris en 1966.

Source Wikipedia

 

La célèbre aviatrice Jacqueline Auriol, née Douet, 1917-2000 était la belle-fille du Président Auriol dont elle avait épousé le fils Paul. Grand officier de la Légion d'honneur, elle est inhumée au cimetière de Muret avec ses beaux-parents et son époux.

 

Un autre Président de la République, Gaston Doumergue est attaché à la Haute-Garonne : bien qu'originaire du Gard, il prit sa retraite dans le village de Tournefeuille, dès la fin de son septennat en 1931. Pourquoi Tournefeuille ? Parce que là était la propriété de Mme Jeanne Gaussal veuve Graves qu'il venait d'épouser, très discrètement, pendant les derniers jours de son septennat. Ce fut une courte retraite, avant que le "sage de Tournefeuille" soit rappelé aux affaires par Albert Lebrun comme Président du Conseil pour tenter de rétablir l'ordre et la confiance après les événements sanglants de février 1934.

Source site de l'Assemblée Nationale

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