Cette page regroupe depuis fin 2023 tous les articles d'activités comité, classés chronologiquement.
Chaque comité n'a plus qu'une page pour afficher son bureau (en fait deux : une en accès public et une pour les connectés).
Cas particulier de Toulouse Nord : la page d'activités scolaires est maintenue.
Le comité avait prévu son assemblée annuelle en mars 2020, elle avait été reportée au 7 novembre et maintenue « en distanciel » par visioconférence Zoom.
Seuls 9 membres étaient présents, ainsi que le président de section Jean Honnorat, Joële Reberga et Monette Latournerie représentant les comités TC et Lauragais, et Marius Claudel. Certains des 9 n’étaient pas visibles à l’image ou audibles, mais nous recevaient, c’est déjà ça.
13 avaient envoyé procuration, ce qui représente un nombre de votants très faible par rapport aux effectifs actuels : 95, dont 73 ont une adresse mail et pouvaient se brancher ou envoyer procuration. Une participation globalement décevante à l’heure du télétravail pour tous.
Le président sortant Michel Dorrer a présenté le bilan des effectifs en baisse notable depuis 20 mois, nous sommes passés de 113 à 95. Beaucoup de décès a priori sans cause Covid, quelques radiations, peu de nouveaux membres. On doit déplorer aussi un manque d’implication des récents adhérents : faible participation, peu de réponse aux courriers ou mails.
Le bilan d’activités depuis la dernière assemblée se limite à 2019 : réception de Vincent Gominet dans l’ordre de la Légion d’honneur, sortie à Lisle-sur-Tarn, repas d’automne. Pas d’intervention 2019-2020 en milieu scolaire à cause de la crise sanitaire, après 7 classes de CM1-CM2 en 2018-2019. L’entraide est restée un volet fort notamment pendant le premier confinement : des contacts avec nos membres, par téléphone ou mail, avaient été appréciés et ont permis de vérifier qu’aucune situation difficile n’était à traiter.
Le bilan financier est très stable, peu de dépenses, 485€ en caisse à ce jour.
Le point important de l’assemblée a été l’élection du bureau, qui heureusement ne nécessitait pas de quorum. Ont été élus à l’unanimité des 22 présents ou représentés :
Général (2s) Bertrand Dumont Saint-Priest, président (précédemment trésorier)
Ghislaine Matringe, vice-présidente (renouvellement)
Dr Pierre Plante, secrétaire
Vincent Gominet, trésorier
Cette élection a été validée par Jean Honnorat président de section. Michelle Humbert vice-présidente entraide sortante (et actuelle au niveau de la section) et Michel Dorrer ont été remerciés pour leur action au sein du comité et celui-ci s’est vu accorder le diplôme SMLH valant présidence d’honneur.
Bertrand Dumont Saint-Priest a indiqué que les perspectives 2021 devraient rester dans la continuité, adaptée au contexte sanitaire difficilement prévisible. Notamment les activités d’entraide et de contact ont déjà commencé et vont très vite s’organiser pour le second confinement.
Jean Honnorat nous a débriefés sur l’assemblée annuelle SMLH et indiqué que « ça bouge » à la SMLH : amélioration de la communication, préparation du centenaire en 2021.
Un court apéritif « en distanciel » (à consommer avec modération) a conclu cette réunion.
Nous avons appris le décès du Commissaire général de division Claude BARJOU à Limoges le 10 août 2020 et ses obsèques ont eu lieu le 14 août 2020 en l'église saint Paul et saint Louis. Il était né le 10 janvier 1933.
Il fut directeur régional du CAT 1ère RM et termina comme directeur de L’Economat des Armées (EDA),
Le Général BARJOU était :
Officier de la Légion d'honneur,
Officier de l’Ordre national du Mérite,
Chevalier des Palmes académiques.
Il a été président du comité Lauragais de 1998 à 2001 (après André Grèzes et avant Pierre-Noël Duhamel), où il a fait preuve de dynamisme en recrutant son bureau avec des volontaires "désignés d'office" qui n'ont pu qu'obtempérer en se présentant aux électeurs !
Ce bureau a impulsé une vie active au comité : réunions, conférences, sorties...
Nous gardons tous (les anciens surtout) le souvenir de sa chaleureuse amitié et le comité adresse ses condoléances à sa famille
Le 27 juillet 2020 étaient célébrées les obsèques de monsieur Marc Ly. Le vice-président André Mermoud représentait notre comité, présence très appréciée par la famille.
Monsieur Ly était né en 1928 au Tonkin, partie de l’Indochine, colonie française. Monsieur Ly a donc la nationalité française. Lors de la guerre de décolonisation, il s’engage dans les commandos français. Ses états de service sont impressionnants, confortés par l’attribution de 12 décorations dont la Médaille Militaire.
Rapatrié à Toulouse avec ses 9 enfants, il reçoit la Légion d’honneur en 2003, à l’âge de 75 ans et rejoint le comité TW.
Le 17 août, Madame Marie Ly nous a adressé un courrier particulièrement touchant rappelant la carrière de son mari mais aussi toute sa reconnaissance à l’égard de la Légion d’honneur.
Le 8 septembre, une cérémonie a été organisée pour remettre à la famille palme et plaque souvenir de la SMLH qui seront placés sur la tombe de Monsieur Ly. Ce fut un moment particulier où la mémoire du défunt a été largement évoquée. Des liens ont été de la sorte établis avec cette famille très attachante.
Intervention de Daniel Surroca le 17 mars au cimetière de Tournefeuille
Roger, nous les légionnaires, les compagnons de l’ordre national du Mérite et amis, qui sommes ici rassemblés, partageons la peine de Jeanine et de toute ta famille.
Roger, tu viens de nous quitter…et même si nous savons que cela est inéluctable, quel vide douloureux nous accable ! aussi, devant vous tous j’éprouve une intense émotion.
Excusez-moi pour ces quelques mots… Mais je m’exprime ici bien sûr, au nom des légionnaires du comité TNO (SMLH31), des compagnons de l’Ordre national du Mérite et de ses amis ici présents.
Pas d’apostrophe à Lisle sinon vous ne le trouverez peut-être pas dans votre GPS ! Le jeudi 23 mai 2019, 15 participants, dont 5 renforts d’autres comités, ont passé une journée sympathique sous le soleil (qui avait été durement négocié avec les hautes autorités météorologiques, de même que le passage d’avion dans l’axe du clocher, top départ de la visite). Qui aurait pensé qu’une visite de Lisle-sur-Tarn pouvait durer une heure ? Eh bien si, avec une guide érudite qui nous a fait revivre le passé portuaire de cette petite ville idéalement placée sur le Tarn lorsqu’il était encore navigable et servait de point de départ pour l’exportation des vins de Gaillac vers Bordeaux (il paraît que parfois le vin de Bordeaux y arrivait par bateau, en tout cas à l’époque). Aussi des transports de charbon. La ville démantelée après la croisade des Albigeois a été refondée en bastide avec sa jolie place carrée entourée de rues à arcades, son ancien hôtel de ville avec beffroi, et sa curieuse fontaine décorée de plaques de plomb moulées avec fleurs de lys, croix occitanes ou personnages musiciens. Ne pas confondre s’il vous plaît les maisons à colombages (là-haut le Nord) et les maisons à pans de bois (ici le Sud), même si c’est pareil comme leurs pains au chocolat et nos chocolatines. Lisle est aussi la patrie d’un certain Raymond Lafage, dessinateur et graveur au XVIIè siècle, un précurseur de la caricature, mais la visite du musée sera pour une autre fois. |
Etape suivante toute proche, le château de Saurs au centre d’un vignoble de Gaillac AOC, 47 ha, tout bio (on a vu un tas de bidons de thio-machin, mais ça c’est permis c’est du soufre). Ci-contre une curieuse collection d’arrosoirs ! Visite d’un parc magnifique, des installations de production, puis dégustation tricolore (blanc-rosé-rouge, pour changer un peu). Retour à Lisle pour un repas simple et très régional sous le signe du canard et du gâteau maison. Que du bon cholestérol. |
Ensuite, Graulhet, pour la visite guidée de la maison des métiers du cuir, installée dans une ancienne mégisserie (petites peaux, typiquement mouton, par opposition à tannerie, les bovidés), où nous avons pu voir le galetas de séchage, les anciennes machines pour la préparation des peaux, leur nettoyage, découpe, tannage, et une machine à mesurer les surfaces... L’unité semble avoir été le pied-carré, pas vraiment métrique. Cette activité autrefois florissante, qui exportait vers l’Europe et même l’Asie, est aujourd’hui restreinte sur le Tarn à une douzaine de mégisseries qui ne travaillent plus que sur commande pour le secteur du luxe. Les vidéos d’interviews d’anciens responsables sont intéressantes mais interpellent sur le déclin en quelques dizaines d’années d’un tel créneau d’excellence. Un rapide tour de ville confirme cette impression.