La sortie d'automne du comité du Lauragais s'est déroulée à Avignonet-Lauragais. Ce joli village est connu pour le massacre des inquisiteurs en 1242, qui déclencha en représailles le siège de Montségur en 1244 qui marque le déclin du catharisme dans notre région.
Le 8 octobre 2019 on n'a pas parlé d'histoire, mais de technologie lors de la visite du site éolien. Temps magnifique, ciel bleu, presque pas de vent, à peine de quoi faire tourner au ralenti deux des 12 éoliennes. Mais à côté, les 20320 panneaux photovoltaïques fonctionnaient à plein.
En effet la société Boralex exploite et surveille avec 5 techniciens ce parc mixte éolien et solaire, et aussi un autre parc éolien proche et un parc solaire plus éloigné.
Les 10 éoliennes les plus anciennes (17 ans) ont 3 pales de 23m sur un pylône de 50m, et peuvent produire 800 kW chacune, deux plus récentes ont des pales de 35m sur un pylône de 65m, pour 2,3 MW. Le parc solaire a une puissance de 4,5 MW. Dans tous les cas, et après des onduleurs pour l'énergie solaire, c'est une tension de 20 kV qui est fournie sur le réseau et vendue à EdF.
Le présentateur a répondu à nos nombreuses questions, nous a montré l'intérieur sans nous inviter à grimper à la petite échelle (50m) permettant d'accéder en haut du pylône. Mais personne n'a demandé non plus.
Un regret, seul le sol est français, le terrain est loué : la société est canadienne, les éoliennes sont allemandes ou norvégiennes, les panneaux sont fabriqués en Asie. Une satisfaction : contrairement à ce qu'on peut lire, le démantèlement des éoliennes (durée de vie une vingtaine d'années) est prévu ! Il est provisionné à hauteur de 50 keuros par machine, chacune est constituée principalement d'acier à 89%, de fibre de verre à 6%, et aussi de cuivre et matériaux divers, rien de franchement dangereux. Bien sûr il y a aussi le socle en béton nécessaire pour tenir une machine de 100m de haut dans le vent du Lauragais !
Après la visite notre groupe d'une vingtaine (dont des membres des comités Nord, Centre, et Est) s'est retrouvé à la Bastide d'Anjou pour un cassoulet "impérial". Pourquoi impérial ? En tout cas il était vraiment excellent, et copieux !
Les photos