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33 participants à cette sortie du mercredi 17 avril 2013, en Ariège, Tarascon et Foix, organisée par le vice-président de notre section SMLH de Haute-Garonne, Michel Carrier, qui a été notre accompagnateur.

Le beau temps a été de la partie, avec le soleil depuis le départ jusqu'au retour du bus, place d'Arménie.

Nous avons commencé par la visite du parc de la préhistoire, près de Tarascon-sur-Ariège, visite en deux temps, d'abord les répliques des plus belles peintures rupestres de la région, reconstituées au dixième de millimètre par photos et usinage 3D. Nos ancêtres d'il y a 12  000 ans, homo sapiens comme nous, étaient beaucoup plus "civilisés" qu'on ne l'imagine et se révèlent de véritables artistes. Par définition même du mot préhistoire, nous manquons totalement de documents et ne saurons probablement jamais pourquoi les peintures étaient toujours faites de noir et de rouge, ne représentaient que certains animaux et jamais les humains, et ceci pendant des milliers d'années et sur des sites distants de centaines de kilomètres.

Le guide était un véritable érudit tout comme son collègue qui animait une démonstration des outils et techniques de l'époque, taille de silex, allumage de feu. Nous avons appris que le plus ancien outil encore utilisé de nos jours est l'aiguille à coudre, et qu'il ne faut qu'une demi-heure pour en fabriquer une, en os, y compris percer un chas d'un millimètre ! Le feu se faisait en frottant un silex contre une pierre type pyrite contenant du fer, les étincelles allumant de l'amadou qui à son tour enflammait de la paille. Et pas en frottant deux silex comme nous l'apprenions à l'école. Il est prouvé que nos ancêtres voyageaient et s'échangeaient des matériaux et des techniques.

Après un déjeuner aussi copieux que sympathique, nous avons repris notre bus pour Foix et la visite du château, visite qui se mérite avec la montée pédestre vers le château, d'abord par les petites rues puis la rampe d'accès et  ses sournois petits pavés. Encore plus haut, le sommet des tours (133 marches pour la tour ronde, la plus haute) que seuls les plus vaillants ont atteint, à leur rythme. Ils ont pu profiter d'une vue exceptionnelle sur la ville et les montagnes environnantes, encore enneigées.

Ne subsistent que trois tours. Le château avait un but défensif, n'a jamais été assiégé, et a servi de prison pendant 150 ans. Les propriétaires préféraient habiter un logement plus confortable et accessible, plus bas en ville ou en Béarn, le comté de Foix ayant de nombreuses possessions dans la région.

Le dernier comte de Foix fut Henri de Navarre, plus connu en France sous le nom d'Henri IV. Une exposition présente un lit d'apparat qui fut le sien. Nous avons également admiré des reproductions d'un livre sur la chasse écrit par un des premiers comtes, l'emblématique Gaston Phoebus (ou Fébus), une collection d'armures (y compris un élément de "blindage" pour tête de cheval, l'Arme Blindée Cavalerie ne date pas d'hier) et la porte de prison de quelques centaines de kilos...

Retour sans histoire à Toulouse pour conclure une journée bien réussie.


Quelques photos...

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